Soumaïla Cissé, Aliou Boubacar Diallo et Cheick Modibo Diarra affirment avoir saisi la cour constitutionnelle pour contester les résultats du premier tour, favorables au sortant.
Les trois principaux opposants maliens ont annoncé dimanche 6 août la saisine de la cour constitutionnelle du pays pour « bourrages d’urnes » par le camp du chef d’Etat sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), arrivé en tête du premier tour de la présidentielle.
Le chef de l’opposition, qui défiera IBK au deuxième tour, Soumaïla Cissé, « a déposé hier soir (samedi) une vingtaine de recours auprès de la cour constitutionnelle pour bourrages d’urnes, violation de la loi électorale, irrégularités », a indiqué un de ses porte-paroles.
Arrivé troisième du scrutin, avec 7,95 % des suffrages, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo a également « déposé un recours à la cour constitutionnelle qui concerne les résultats et le recomptage des voix », selon son porte-parole, qui affirme avoir constaté « beaucoup d’irrégularités le jour du scrutin » telles que « des dépouillements sans agents électoraux »ou encore « l’enlèvement illégal de certaines urnes ».
Le quatrième homme du premier tour, Cheick Modibo Diarra, a également fait savoir par communiqué qu’il avait saisi le plus haut tribunal malien.
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