Yawa Tsègan, présidente de l’Assemblée nationale Togolaise et cheffe de mission d’observation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) du premier tour du double scrutin (présidentielle et législatives) du 27 décembre 2020 au Niger a noté une organisation « globalement satisfaisante ». Dans un communiqué publié le 29 décembre, elle salue le climat apaisé dans lequel se sont déroulées les opérations permettant « à une majorité des électeurs nigériens de participer au vote, avec une participation notable des femmes et des jeunes ».
Toutefois, « la Mission de la Francophonie exhorte toutes les parties prenantes à poursuivre le processus dans la transparence et à formuler d’éventuels recours conformément aux voies légales pertinentes », souligne Yawa Tsègan.
Selon les constats faits le jour du scrutin par la cheffe et les 700 observateurs de l’OIF, l’ouverture et la clôture des bureaux de vote s’est généralement déroulée de 8h à 19h GMT dans une atmosphère sereine et pacifique, les lieux et bureaux de vote visités étaient facilement accessibles aux votants y compris aux femmes enceintes ou allaitantes ainsi qu’aux personnes âgées, les cartes d’électeur non distribuées étaient mises à la disposition des électeurs dans plusieurs des bureaux de vote observés, les matériels et documents électoraux étaient disponibles dans tous les bureaux de vote, le personnel électoral identifiable par des chasubles était présent dans la plupart
des bureaux couverts et a fait montre dans l’ensemble d’une bonne maîtrise des procédures…
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Poursuivre la concertation
La mission qui souligne le « caractère historique » de l’élection qui conduira à la première alternance démocratique au Niger et appelle l’ensemble des partis politiques et de la société civile, ainsi que les institutions concernées, à maintenir l’inclusivité et la transparence ayant caractérisé le scrutin du 27 décembre jusqu’au terme du processus, particulièrement dans la phase de centralisation, de transmission et de publication des résultats électoraux, formuler d’éventuels recours conformément aux voies légales pertinentes, puis renouer la concertation entre les acteurs politiques et autres parties prenantes afin de créer et d’affermir un climat de confiance.
Actuellement, les nigériens sont toujours dans l’attente des résultats provisoires.
