L’édition 2025 du Certificat d’Études du Premier Degré (CEPD) enregistre un total de 232 530 candidats sur l’ensemble du territoire national. Une session marquée par une avancée notable vers la parité entre filles et garçons.
Filles : 49,56 %, Garçons : 50,44 %
Sur les effectifs globaux, 115 234 filles, soit 49,56 %, sont inscrites contre 117 296 garçons, représentant 50,44 %. Une répartition quasi-égale saluée comme un pas de plus vers l’égalité des chances à l’école primaire.
Cette quasi-parité traduit les résultats concrets des politiques éducatives mises en œuvre ces dernières années : gratuité de l’école, sensibilisation sur le maintien des filles en classe, et mobilisation communautaire autour de l’éducation des filles.
Les filles de plus en plus présentes
La forte mobilisation des filles confirme leur engagement dans le parcours scolaire. Un signal fort pour l’avenir, selon plusieurs observateurs du système éducatif, qui y voient l’impact positif des campagnes nationales pour l’accès équitable à l’éducation.
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Des profils atypiques aux examens
Parmi les candidats inscrits, certains profils se démarquent. La benjamine de cette session est A. Akou Claudine, née le 2 mai 2017. Élève de l’école privée laïque Prince Kpodar, elle affrontera les épreuves à l’EPL Mon Avenir, dans la DRE Grand Lomé.
À l’opposé, la doyenne scolaire est K. Akouvi, née le 19 février 2000, originaire de la DRE Maritime, précisément de l’EPP Zébévi Groupe A. Elle composera à l’EPP Glidji.
Chez les candidats non scolaires, le cas de Madame A. Akouélé, née le 17 janvier 1950, retient l’attention. À 75 ans, cette résidente du Lomé centre revient sur les bancs d’examen avec l’ambition d’obtenir son certificat de fin d’études primaires.
Un signal fort pour l’avenir
Cette session 2025, avec une quasi-parité hommes-femmes, s’inscrit dans la dynamique nationale pour une école inclusive et équitable. Le ministère de l’Éducation nationale se félicite de ces avancées et invite à poursuivre les efforts pour consolider ces acquis.
