(24hinfo)-Ce vendredi le Togo va célébrer pour la 41eme fois, la journée nationale de l’arbre qui consiste à mettre en terre de jeunes plants. Cette année, elle est placée sous le thème « Forêts urbaines et espaces verts, la qualité de vie pour tous ».
Cette initiative instituée par le feu président Gnassingbé Eyadéma en 1977 vise à assurer une meilleure couverture forestière et un potentiel ligneux conséquent sur toute l’étendue du territoire.
A la veille de cet important évènement, le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières, M. André Ablom Johnson, a livré un message à ses concitoyens.
Selon le ministre, la journée de l’arbre pendant les 5 dernières années a permis de reboiser des sites artificiels estimés à 5 hectares. A cela s’ajoutent, des superficies plantées par chaque citoyen ou des groupes organisés. Ce qui démontre un engouement constant de la population togolaise autour de la journée nationale de l’arbre, qui a permis de faire passer le taux de reboisement annuel de 1000 hectares dans les années 1980 à 2000 hectares en 2010.
Cette croissance résulte de la volonté politique du gouvernement et de la contribution des autres acteurs intervenant dans le secteur du développement forestier. Les statistiques sur le reboisement, selon M. Johnson, indiquent que plus de 6500 hectares de plantations étatiques ont été réalisés ces cinq dernières années par le biais de l’Office de Développement et Exploitations des Forets (ODEF). Les espèces plantées en majorité sont le teck, l’eucalyptus, le cassia et le kaya. D’autres essences locales sur certains sites pilotes sont vulgarisées, pour une meilleure connaissance de leur comportement.
L’objectif poursuivi par ces essais est la conservation de la biodiversité et la diversification des produits issus de la plantation. Ainsi, un récent inventaire forestier au niveau national, fait état d’une superficie totale de plantations de 53.000 hectares, qu’elles soient étatiques, privées, scolaires ou communautaires.
« Les plantations de l’Etat s’étendent sur plus de 20.000 hectares contre 33.000 hectares de plantations des particuliers, scolaires et communautaires. La pratique du reboisement a favorisé le développement des activités génératrices de revenus connexes, à savoir : la production de plants à travers les pépinières, la récolte des semences forestières et fruitières, la vente de terreau etc », a indiqué le ministre de l’Environnement et des Ressources forestières.
Pour la célébration officielle le gouvernement a choisi le Site d’Aképé qui abrite le centre d’enfouissement de Lomé.
Avec TgPresse