Un togolais et un Béninois, présumés auteurs d’un braquage à main armée dans la nuit du 19 août dernier sur un infirmier en service au CMS d’Avévé dans la préfecture des lacs viennent d’être interpellés par la gendarmerie nationale togolaise.
Cagoulés cette nuit-la, puis armés de couteau et de pistolet factice, les deux individus ont essayé de s’emparer de la recette du jour transportée dans une caisse par l’infirmier, sauvé de justesse par la population environnante alertée par les cris de détresse. Grièvement blessé à la tête, au cou et à l’omoplate, il a aussitôt été évacuée à l’hôpital saint Jean de Dieu à Afagnan dans la préfecture du Bas-Mono, alors que ses attaquants ont pris la fuite
« La brigade territoriale de gendarmerie d’Aklakou saisie des faits s’est transportée immédiatement sur les lieux et les recherches des auteurs en fuite cette nuit ont permis de retrouver aux environs de 3 heures du matin une moto de marque SANYA », indique la Gendarmerie nationale dans un communiqué. Une première fouille a permis de découvrir dans le creux du réservoir de cette moto, un couteau taché de sang et un petit sac contenant pistolet factice et deux seringues par terre à côté de la moto
Des investigations, il ressort que ladite moto appartient à une sage-femme en service au Centre Médico-Social d’Adamé domiciliée à Aklakou. « Cette dernière reconnait la moto et le couteau et déclare avoir laissée l’engin à son fils le nommé A. Olivier pour des courses à Lomé », poursuit la GN.
C’est ainsi que Olivier fut interpellé 20 août 2021 à 23 heures, et, a, lors des interrogatoires reconnu les faits en citant son camarade nommé S. Ernest dit Obed de nationalité béninoise demeurant à Aného comme co-auteur. Ce dernier finit par être interpellé aussi le 21 août à la frontière Togo-Bénin de Sanvée-condji.
Des perquisitions effectuées ont permis de saisir des attaches de grains et joints de cannabis et un passeport ivoirien.
Passé tous les deux aux aveux et s’être déclarés impliquer dans d’autres actes criminels, ils seront présentés au parquet d’Aného pour répondre de leurs actes.
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De son côté, la gendarmerie nationale félicite la population « pour sa sincère collaboration permettant ainsi de dénouer dans un si bref délai cette enquête, et l’invite à plus de vigilance ».
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