La coalition de l’opposition, partie prenante a dialogue inter-togolais continue sa compagne de communication sur les médias. Après Jean-Kissi, secrétaire exécutif du CAR (opposition), de la coordinatrice de la Coalition, Brigitte Adjamagbo-Johnson, c’est le tour ce mardi du leader de l’UDS-Togo, Antoine Folly, invité d’une émission-débat sur Victoire FM.
Pour ce dernier, qui se prononçait sur la participation de l’opposition au dialogue, dont les travaux étaient suspendus en fin de semaine dernière, les discussions ont buté sur les implications du rétablissement de la constitution de 1992 à ’cause de l’entêtement de régime à maintenir Faure Gnassingbé au pouvoir’.
Il poursuit en s’adressant à M. Gnassingbé de ‘tirer les conclusions des aspirations exprimées par le peuple togolais et de quitter le pouvoir’.
‘Il ne nous appartient pas de faire des concessions à tel ou à tel au cours de ce dialogue. Nous sommes porteurs d’aspirations et nous allons les défendre jusqu’au bout. Le retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle est une réclamation nationale. Une réclamation légitime du peuple togolais et elle n’est dressée contre personne. La Constitution de 1992 est garante d’une vie démocratique normale ‘, a-t-il précisé.
Notons, qu’au cours de cette suspension du dialogue, pour deux semaines, des consultations bilatérales auront lieu à Lomé tout comme à Accra pour rapprocher les positions.
Loic