La première formation du programme annuel de renforcement de capacités de l’ARMP-Autorité de régulation des marchés publics s’est ouverte ce lundi à Lomé sous le thème « contrôle de régularité des marchés publics ».
La session à laquelle prendront part 450 membres des commissions de contrôle des marchés publics a été lancée par le nouveau directeur général par intérim de l’autorité, Aftar Touré Morou et vise à améliorer l’efficacité du contrôle de régularité des procédures de passation et d’exécution des marchés publics.
En effet, souligne le directeur général, les conclusions d’une mission d’évaluation de la gestion des finances publiques et de la responsabilité financière (PEMFAR) réalisée en 2016 montrent un niveau de qualité faible des contrôles de régularité et appelle à des améliorations. C’est justement pour pallier à ce problème de qualité dit-il, que l’ARMP a jugé utile de renforcer les capacités des personnes siégeant au sein des commissions de contrôle des marchés publics.
En outre le décret de novembre 2018 portant adoption des seuils de passation et des procédures de sollicitation de prix implique une responsabilisation accrue des organes internes de contrôle. Ces seuils sont désormais fixés à 85 millions et 120 millions de F Cfa selon la nature de l’autorité contractante.
Face à de nouvelles responsabilités, l’ARMP appelle les commissions de contrôle à un « sens élevé de responsabilité, de sorte à relever chaque jour un peu plus le niveau de performance du système des marchés publics ».
Ceci dit, la formation permettra aux participants de réviser les textes pour une bonne application, analyser les opérations de contrôle interne des marchés publics ainsi que les relations fonctionnelles entre les organes de gestion des marchés, examiner la régularité des procédures de passation et de l’exécution des marchés entre autres.
« Toutes les actions concourent à la politique de gestion transparente des deniers publics prônées par le Chef de l’Etat, SEM, Faure Gnassingbé », a précise l’économiste Aftar Touré Morou.