Partie prenante majoritaire dans le financement du Plan national de développement (PND, 2018-2022) à hauteur de 65%, le secteur privé est aujourd’hui au cœur des actions du gouvernement togolais. Depuis ce lundi, se tient à Lomé, la semaine du secteur privé, autour du thème, « Secteur privé : moteur de la croissance et du développement socio-économique du Togo ».
Selon les organisateurs, cette première édition a pour mission d’explorer les voies et moyens pour permettre au secteur privé de jouer pleinement son rôle de partenaire dans l’émergence du pays.
« Durant cette semaine, plusieurs thématiques seront abordées à travers des discussions de haut niveau et des panels d’échanges d’expériences, a expliqué le ministre de tutelle, Kodzo Adédze, pour qui, le thème consacré pour cette première édition de la Semaine du secteur privé traduit la volonté du gouvernement de faire du secteur privé un acteur essentiel à ses cotés dans le développement socio-économique de notre pays ».
Partenaire privilégié
Le secteur privé est « un partenaire privilégié dans le programme de transformation structurelle de l’économie nationale du Chef de l’Etat», a indiqué le ministre. « L’importance du rôle joué par le secteur privé dans la création de richesse ne fait plus débat aujourd’hui, a indiqué Germain Meba, président de la Chambre de commerce et d’Industrie du Togo. Nous n’attendons que grandir ». Laurent Tamégnon, président du Conseil national du Patronat du Togo, a souligné que, le secteur privé togolais, ne saurait regarder inactif et voir passer le « train de développement du Togo » et des investisseurs étrangers envahir le pays. « Nous devrions à tout prix étudier les conditions indispensables devant permettre la promotion des opérateurs économiques nationaux », recommande-t-il.
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L’organisation de cette rencontre, intervient après la publication il y a moins de deux semaines du Rapport Doing Business 2020 du Groupe de la Banque Mondiale. Le baromètre mondial du climat des affaires indique une forte performance du Togo, dans le classement passant de la 137e place à la 97e. Le Togo a fait un bond spectaculaire de 40 places pour ainsi devenir le 3ème pays le plus réformateur au monde et se hisser au 1er rang africain. Et les réformes misent en oeuvre sont à l’avantage du secteur privé. Ce que confirme le premier ministre Klassou dans son mot d’ouverture : le secteur privé ne peut agir seul » et c’est pourquoi, « l’Etat améliore le cadre réglementaire et législatif pour rendre attractif le climat des affaires ».
Le Plan national de développement dont le financement est chiffré à 4622 milliards de F Cfa est réservé à 65% au secteur privé.