Sur les 23 Casques bleus tués en 2019, 22 étaient déployés au sein de la Mission des Nations Unies au Mali (MINUSMA), ce qui en fait la mission onusienne la plus dangereuse, a rappelé vendredi le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres.
Toutefois, si on tient compte de l’ensemble des opérations de paix, le nombre de soldats de la paix de l’ONU tués lors d’actes hostiles a largement diminué ces trois dernières années. De 58 en 2017, le nombre de victimes est tombé à 27 en 2018. À ce jour, 23 Casques bleus ont été tués en 2019.
« 22 des 23 victimes que nous avons subies cette année étaient des soldats de la paix de la MINUSMA, notre mission la plus dangereuse », a déclaré le chef de l’ONU lors d’une réunion de haut-niveau sur la performance du maintien de la paix organisée vendredi au siège de l’ONU. « Il n’y a eu qu’un seul décès dans nos 12 autres missions combinées ».
Malgré la dangerosité de l’environnement dans lequel évoluent les Casques bleus au Mali, la MINUSMA a pu réduire le nombre de décès de ses troupes liés à des engins explosifs improvisés. Un chiffre qui est passé de 24 morts en 2016 à cinq en 2019.