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Faure Gnassingbé : « Soyons confiants. Samedi, c’est le vote. Dimanche, un coup KO ! Un coup KO ! Un coup KO ! »

Faure Gnassingbé,  candidat du parti présidentiel Union pour la République (UNIR, majorité présidentielle) a bouclé en toute beauté ce jeudi 20 février, la campagne électorale par un meeting à Kara(420 Km de Lomé) en présence des milliers de militants et sympathisants rassemblés sur l’esplanade du palais des congrès de la ville.

Dans son message de circonstance, Gnassingbé qui a  multiplié les rencontres avec des groupes constitués et meetings  se veut rassurant : « Soyons confiants. Samedi, c’est le vote. Dimanche, un coup KO ! Un coup KO ! Un coup KO ! ».

Pour lui, « Nous n’avons pas besoin d’un tuteur pour crédibiliser ou mettre un tampon « bien » ou « mal » sur le processus électoral. Nous ne l’accepterons pas. Vous ne l’accepterez pas ». «Mais ce que je ne veux pas, c’est que sous le couvert d’une mission d’observation, certains groupes essaient de s’immiscer de façon détournée dans le processus électoral pour altérer le choix des Togolais, ou influencer la décision du peuple togolais », a-t-il lancé.

 

En intégralité le message de Faure Gnassingbé à Kara

 

Chers amis, je veux vous remercier pour cette mobilisation qui, bien sûr, ne m’étonne pas, mais qui toujours fait plaisir. Je voudrais dire mes regrets pour le retard accusé, mais je sais que malgré ce retard, nous serons toujours prêts le 22 février 2020 pour opérer le coup KO.

Je suis plutôt satisfait que nous soyons au terme de cette campagne où les candidats déclarés ont pu battre campagne, ont pu traverser le pays du nord au sud, dans les préfectures, dans les grandes villes de notre pays, allant à la rencontre des populations, les écoutant et portant leur message. La population a été aimable et accueillante. Elle nous a écoutés, mes adversaires et moi. Nous avons eu tout le loisir de vous dire ce que nous voulons faire, de vous dire comment nous voyons notre pays pour les 5 prochaines années.

Tout cela a été fait dans la paix, dans le respect dû à chaque candidat, et à la population. Et maintenant, approche le moment décisif où la parole vous sera donnée, vous populations togolaises. Demain, c’est le jour des dernières réflexions. Et samedi, ce sera le jour du choix décisif. C’est un choix important. C’est un choix qui va engager notre pays pour les 5 prochaines années. Et je souhaite que nous soyons nombreux à nous lever pour aller voter. Votez dans la paix, votez dans la sérénité, votez en confiance. Parce que ce que nous recherchons, c’est le choix de la majorité des Togolais.

Nous avons ce devoir à accomplir parce que c’est le processus auquel nous sommes parvenus : comment élire notre président.

Cette fois-ci je pense que nous sommes en train de tourner une page. Il nous est arrivé de nous déchirer à cause des élections. Mais aujourd’hui nous avons vidé toutes les réformes que nous avions décidées de mettre en œuvre. Je pense que désormais dans notre pays, quand il y aura des élections, la question ne sera plus de savoir qui porte quel nom, qui parle quelle langue, qui vient de quel endroit. Mais celle de savoir ce que nous voulons pour notre pays, ce que nous proposons pour notre développement.

Ce moment est important et nous l’avons compris très tôt. C’est pour cela que depuis 2007, nous avons pris la décision de financer nous-mêmes nos élections. Car quand on dit élection, c’est l’affaire des Togolais, c’est le choix des Togolais. Bien sûr, nous avons des amis qui sont les bienvenus s’ils respectent nos lois, pour observer nos élections. L’Union Africaine envoie des observateurs, la CEDEAO en envoie également, la société civile en fait de même. Nous avons édicté des règles qu’on doit respecter si on veut se lancer dans une mission d’observation.

Mais ce que je ne veux pas, c’est que sous le couvert d’une mission d’observation, certains groupes essaient de s’immiscer de façon détournée dans le processus électoral pour altérer le choix des Togolais, ou influencer la décision du peuple togolais.

Aucun processus n’est parfait. Mais à chaque élection, nous améliorons ce processus. Nous n’avons pas besoin d’un tuteur pour crédibiliser ou mettre un tampon « bien » ou « mal » sur le processus électoral. Nous ne l’accepterons pas. Vous ne l’accepterez pas.

Chers amis, soyons sereins. Soyons confiants. Samedi, c’est le vote. Dimanche, un coup KO ! Un coup KO ! Un coup KO !

Je vous remercie.

 

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