Face à la presse jeudi 9 juillet à Lomé, les membres de la dynamique Kpodzro ont dénoncé un « harcèlement » du régime depuis la campagne électorale de la présidentielle et réitéré leur engagement à poursuivre « la lutte » pour un retour de la confiance et la refondation de la démocratie. Ils appellent à un règlement politique du contentieux électoral.
Alors que trois membres de la dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), Agbéyomé Kodjo, Marc Mondji et Fulbert Atisso sont convoqués pour ce vendredi 10 juillet devant le doyen des juges d’instruction, la dynamique a rencontré la presse ce jeudi pour appeler à un règlement politique du contentieux électoral né au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle. « Les nouvelles convocations viennent renforcer un processus multiforme et harcèlement enclenché par le régime depuis le lancement de la campagne de l’élection présidentielle du 22 février 2020 », précise la déclaration liminaire.
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Malgré ce fait, la dynamique affirme sa détermination « intacte » et celle du président Gabriel Agbéyomé Kodjo, investi d’une mission par les togolais.
Arrivé en seconde position avec moins de 20% derrière Faure Gnassingbé réélu à 70%, l’opposant et candidat de la dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK), Agbéyomé Kodjo s’est autoproclamé président et a désigné un premier ministre ainsi qu’un ministre des affaires étrangères. Une plateforme virtuelle a été mise en place pour son gouvernement. Des faits qualifiés par la justice d’atteinte à la sûreté de l’Etat, de diffusion de fausses informations, troubles aggravés à l’ordre public. Une procédure judiciaire a été ouverte débouchant sur une inculpation et libération sous conditions. Les convocations de ce vendredi s’inscrivent dans la suite de la procédure, selon les informations.
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