Médias

Liberté de la presse : le Togo chute de 26 places dans le classement RSF 2022

Le Togo a chuté de vingt-six places dans le classement mondial de la liberté de la presse 2022 rendu public   mardi 3 mai par Reporters sans frontières (RSF). Il passe du 74e rang au 100e.

Le Classement mondial de la liberté de la presse, qui évalue tous les ans la situation du journalisme dans 180 pays et territoires, a été dévoilé  par Reporters sans frontières (RSF).  Le Togo évalué depuis 2013 a  regressé cette année de 26 places avec un score de 57.

En général, RSF révèle, à travers ce classement, « une double polarisation, amplifiée par le chaos informationnel : polarisation des médias entraînant des fractures à l’intérieur des pays et polarisation entre les États sur le plan international ».

Lire aussi-Liberté de la presse : le Togo progresse de cinq places dans le classement RSF 2020

À l’occasion de la 20e édition du Classement mondial, RSF a fait évoluer sa méthodologie, en travaillant avec un comité de sept experts  issus du monde universitaire et des médias.  De fait, la liberté de la presse est définie comme “la possibilité effective pour les journalistes, en tant qu’individus et en tant que collectifs, de sélectionner, produire et diffuser des informations dans l’intérêt général, indépendamment des interférences politiques, économiques, légales et sociales, et sans menaces pour leur sécurité physique et mentale”.

Il en résulte cinq nouveaux indicateurs qui structurent le Classement et donnent une vision de la liberté de la presse dans sa complexité : contexte politique, cadre légal, contexte économique, contexte socioculturel et sécurité.

Suivant le classement, le trio de tête des pays nordiques – Norvège, Danemark et Suède – reste le modèle démocratique où s’épanouit la liberté d’expression et cette année, grâce à un changement de gouvernement en Moldavie (40e) et en Bulgarie (91e), ces deux pays se distinguent par l’espoir d’une amélioration de la situation des journalistes, même si les médias y sont encore essentiellement détenus ou contrôlés par des oligarques.

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Au bas de l’échelle, douze pays au total intègrent la liste rouge dont le Bélarus (153e) et la Russie (155e).

Parmi les pays les plus répressifs pour la presse, la Birmanie (176e), où le coup d’État de février 2021 a brutalement ramené la situation des journalistes dix ans en arrière, figure désormais aux côtés de la Corée du Nord (180e), de l’Érythrée (179e), de l’Iran (178e), du Turkménistan (177e) et de la Chine.

 

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