C’est en substance la décision prise fin février par une commission ad-hoc du parti à l’encontre de l’ex-député suite à la saisine d’un vice-président. Le désormais ex-président est accusé de « gestion solitaire du parti », « haute trahison à l’égard du parti », « détournement de fonds et utilisation des biens du parti à des fins personnelles », « escroquerie », « abus de pouvoir » notamment.
Il est reproché au natif de l’Avé d’avoir observé un « simulacre de grève de la faim », mené des comportements irresponsables à l’égard de ses médecins traitants pendant sa chute lors de la grève, de même qu’une conduite déloyale vis-à-vis du gouvernement ghanéen qui l’a pris en charge alors même qu’il organise des rencontres secrètes avec certains leaders de l’opposition ghanéenne pendant son séjour à Accra.
« Après avoir écouté certains responsables du Bureau Exécutif et mené des investigations, la commission Ad-hoc des membres initiateurs du Parti politique ‘‘Les Démocrates’’, a constaté le dysfonctionnement au sein du parti orchestré par certains hauts responsables du parti notamment les sieurs HABIA Ayao, Président National et AKOUMEY Koffi Adodo Porte – parole », souligne la note.
A l’endroit de M. Akoumey, la commission l’a retiré son titre de Porte-Parole du Parti et des prérogatives qui y sont liées avec interdiction de toute déclaration publique au nom du parti politique ‘‘les Démocrates.
Cette décision donne raison à ceux qui avaient taxé l’ex-cadre de l’UFC de « profiteur » et de tenter de se repositionner. En tout cas, il aura réussi le coup publicitaire.