Dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019, le Groupe d’intervention de la police nationale (GIPN) a abattu deux malfaiteurs dans les environs de Sototoles (zone portuaire). L’un des malfaiteurs abattus est un repris de justice surnommé « le cimetière ». Mais depuis dimanche, la famille des deux malfrats ont, dans une vidéo démenti la version de la police nationale en affirmant qu’ils (malfaiteurs) auraient été enlevés par les forces de sécurité qui les ont abattus plus tard. Suite aux débats interminables sur les réseaux sociaux, la Commission nationale des droits de l’homme vient de se saisir du dossier pour faire la lumière, toute la lumière. « Suite à la polémique née autour des deux présumés malfaiteurs abattus par le Groupement d’Intervention de la Police Nationale (GIPN) dans la nuit du 27 au 28 juillet 2019 dans les environs de la société SOTOTOLES, la Commission nationale des droits de l’homme s’est autosaisie et a mis en place un groupe de travail pour faire la lumière sur cette affaire », écrit Nakpa Polo, présidente de l’Institution dans un son communiqué.
Pour l’heure, a-t-on appris la Direction centrale de la police judiciaire mène de son côté des investigations à cet effet.