La commission technique de délimitation de la frontière maritime entre le Togo et Ghana tient du 28 au 30 juillet à Lomé, sa huitième session de négociation qui pourrait entériner les propositions durables pour la démarcation de la ligne de la frontière. Le Togo qui souhaite un tracé définitif et non provisoire ferra valoir ses arguments au cours de ladite réunion.
«Le Togo souhaite un tracé définitif des frontières maritimes. C’est-à-dire que nous souhaitons que nos deux pays qui s’entendent si bien fassent la démonstration de cette entente, de la confiance mutuelle entre les deux peuples et aillent vers une solution durable », a souligné Stanislas Baba, ministre-conseiller pour la mer du président de la République.
La position du pays est d’éviter « des arrangements provisoires ».
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« Parce que dans des négociations comme celles-ci, si vous ne prenez garde, le provisoire peut devenir définitif. Donc, nous serons particulièrement regardants sur ce point. Mais ce qui importe cette fois, c’est que nous avons examiné la ligne ghanéenne, nous réagirons et nous ferons une contre proposition qui nous parait être une solution juste, équitable susceptible de sauvegarder l’amitié, la fraternité entre nos deux pays », a-t-il déclaré aux médias.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, M. Edem Kokou Tengué, a souligné que le processus de délimitation négociée que les deux pays ont engagé est un rendez-vous de l’histoire. Mieux « un défi que nous devons relever ensemble ; un pari que nous avons l’obligation de gagner », a-t-il lancé.
« Sans être alarmiste, je dirais même que nous n’avons pas droit à l’échec ! Notre dynamique et notre engagement pour une délimitation non contentieuse de notre frontière maritime sont scrutés de par le monde et suscitent beaucoup d’espoir au sein de la communauté sous régionale et continentale », assure le ministre Tengué.