Lors d’une conférence de presse à Addis-Abeba, en Éthiopie, Patrice Motsepe s’est exprimé sur la situation qui a prévalu en Libye lors des éliminatoires de la CAN 2025, avec les joueurs nigérians bloqués dans un aéroport libyen pendant plusieurs heures. Et le président de la CAF a assuré que « des mesures appropriées seront prises » pour éviter que de tel incident ne se reproduise.
Le match devait se tenir la semaine dernière à Benghazi, mais un imprévu majeur a perturbé la rencontre. L’équipe nationale nigériane a vu son vol être détourné vers un aéroport éloigné, à Al Abraq, sans explication claire. Bloqués pendant plus de 16 heures à l’aéroport, les joueurs et officiels ont finalement été rapatriés à Abuja, capitale du Nigeria, par les autorités du pays.
« Je ne vais pas commenter cela pour l’instant, car il y a une véritable enquête en cours », a déclaré Patrice Motsepe dans des propos relayés par The Punch, à l’occasion de la 46e Assemblée Générale ordinaire de la CAF à Addis-Abeba en Ethiopie. Il a toutefois assuré que « des mesures appropriées seront prises » pour éviter la répétition de tels incidents.
Des incidents récurrents dénoncés par la CAF
L’incident Libye-Nigeria n’est malheureusement pas un cas isolé dans le football africain. Patrice Motsepe a évoqué un problème plus large qui touche les équipes nationales et les clubs du continent, se retrouvant souvent bloqués dans des aéroports pendant des heures en raison de questions bureaucratiques. « On a entendu trop d’histoires d’équipes qui passent des heures à l’aéroport pour des documents qui n’existent même pas », a-t-il dénoncé, pointant du doigt un manque de respect et de dignité envers les équipes de football.
Dans un discours ferme, Motsepe a plaidé pour plus de professionnalisme et d’esprit sportif dans le traitement des délégations. Il a insisté sur la nécessité de respecter les équipes nationales et les clubs, en avertissant que des actions concrètes seront désormais prises pour punir les violations des règles. « Nous sommes fiers des nations qui traitent les équipes nationales avec respect et dignité. Mais lorsque ces règlements sont violés, des mesures seront prises », a-t-il conclu.
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