La mouvance présidentielle a levé le voile sur son candidat pour la présidentielle de 2026. C’est Romuald Wadagni, actuel ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, qui défendra les couleurs des partis proches du chef de l’État Patrice Talon.
Selon les informations recueillies, l’Union Progressiste le Renouveau (UPR) et le Bloc Républicain (BR), principaux partis de la majorité, ont porté leur choix sur le technocrate réputé proche de Patrice Talon. Romuald Wadagni sera accompagné de Mariam Chabi Talata Zimé Yérima, actuelle vice-présidente de la République, qui brigue sa propre succession.
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Le premier tour du scrutin est fixé au 12 avril 2026.
De la réticence à la candidature
Cette désignation intervient alors que, en juillet 2023, Romuald Wadagni avait publiquement rejeté l’idée de se lancer dans la course, dénonçant des « spéculations prématurées et indécentes ». Le ministre affirmait alors être concentré sur ses fonctions au sein du gouvernement.
Continuité du régime Talon
Pour de nombreux observateurs, ce choix s’inscrit dans la volonté de Patrice Talon d’assurer une transition maîtrisée en confiant le flambeau à un homme de confiance, perçu comme le garant de la stabilité macroéconomique et des réformes engagées depuis 2016.
Les regards tournés vers l’opposition
Reste à savoir quelle sera la riposte des forces de l’opposition, encore dispersées, face à un candidat investi par une mouvance solidement structurée et dotée d’un appareil politique conséquent.
Le rendez-vous est désormais pris pour avril 2026, avec Romuald Wadagni en tête d’affiche de la majorité présidentielle.
