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Togo : des députés en atelier d’échanges sur les droits en santé sexuelle et reproductive

 

Du 27 au 29 août 2025, un atelier d’échanges sur les droits en santé sexuelle et reproductive (DSSR) et l’amélioration du cadre légal réunit les députés à Kpalimé, à 120 km de Lomé. L’objectif : renforcer la législation togolaise en matière de DSSR et adapter les textes aux réalités du terrain.

Selon les organisateurs, Ipas Afrique Francophone, la Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant et l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF), les barrières sociales, économiques et culturelles continuent de limiter l’accès aux soins. Conséquence : grossesses non désirées, mortalité maternelle évitable, propagation des infections sexuellement transmissibles. Face à cette réalité, les deux organisations œuvrent avec d’autres acteurs  pour garantir à chaque femme, chaque jeune fille, chaque homme et chaque garçon le droit à une santé sexuelle et reproductive complète et respectueuse de leurs besoins.

De ce fait, la session d’échanges avec les députés vise à instaurer un dialogue constructif entre les législateurs et les experts afin d’adapter le cadre légal aux réalités du terrain. Les participants travailleront sur des thématiques liées aux droits humains, à la protection des jeunes et des femmes, ainsi qu’à l’harmonisation des textes de loi avec les engagements internationaux du Togo.

Au-delà du vote des lois, le parlement est appelé à anticiper les besoins des citoyens et à créer les conditions d’un développement humain durable. « En matière de DSSR, il s’agit de promouvoir un environnement juridique qui protège, qui informe, qui accompagne et qui ne stigmatise pas », a indiqué à l’ouverture, le directeur de cabinet du Président de l’Assemblée nationale, Kissao Tchourou.

Selon le point Focal Togo d’Ipas Afrique Francophone, Mawuli Kossivi Ezoun, il est important de renforcer les cadres législatifs, de sensibiliser les populations, de lever les tabous et de promouvoir une culture d’ouverture et de respect. Il a salué les réformes en cours et les engagements internationaux du Togo pour garantir à chaque citoyen des services accessibles, de qualité et respectueux de leur dignité. Aussi, a-t-il réitéré l’engagement de Ipas Afrique Francophone à soutenir les initiatives visant à promouvoir les droits en santé sexuelle et reproductive.

Lire aussi-Santé sexuelle et reproductive : les députés engagés pour un cadre législatif plus protecteur au Togo

Noélie KOEVI KOUDAM  de l’Association Togolaise pour le Bien-Être Familial (ATBEF), a rappelé l’importance de l’engagement politique dans la promotion des DSSR. Elle a salué la présence des élus et des partenaires techniques.

Selon les données de l’ONU, le Togo enregistre des progrès en santé maternelle et infantile : mortalité néonatale passée de 40 à 27 pour 1 000 naissances vivantes entre 1998 et 2013, mortalité infantile à 36 pour 1 000 en 2022 et mortalité maternelle reculée de 478 à 362 pour 100 000 naissances vivantes.

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