
Le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a défendu samedi devant l’Assemblée générale de l’ONU la création de la Confédération des États du Sahel (AES), union regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
« L’AES n’est pas un repli, encore moins une fermeture. Elle est une affirmation, celle de notre droit de disposer de nous-mêmes, de définir nos priorités et de bâtir une coopération régionale au service exclusif de nos peuples. C’est un choix de dignité », a-t-il affirmé.
Le chef du gouvernement a expliqué que cette alliance vise à mettre fin aux ingérences étrangères et à donner aux trois pays la possibilité de construire leur avenir par eux-mêmes.
Héritage panafricaniste
M. Ouédraogo a placé cette initiative dans la continuité des luttes menées par des figures panafricanistes comme Thomas Sankara, Patrice Lumumba et Kwame Nkrumah. « Aujourd’hui, une nouvelle génération de leaders assume ce flambeau », a-t-il conclu.