
La capitale togolaise accueille du 15 au 17 octobre 2025, un atelier régional de formation sur l’élaboration d’un plan de communication des risques en cas de crise sanitaire intégrant la dimension de genre. L’initiative portée par le Centre régional de surveillance et de contrôle des maladies (CRSCM) avec l’appui du programme GIZ/RPPP vise à renforcer les capacités des responsables de la Communication des Risques et de l’Engagement Communautaire (CREC) dans la sous-région ouest-africaine.
Pour Moussa Soumah, président de réseau de la Communication sur les risques et engagement communautaire de la CEDEAO, la région ouest-africaine est actuellement confrontée à de multiples épidémies simultanées. « Apporter une meilleure réponse consistera à expliquer aux populations, à quoi elles sont confrontées, les risques encourus et les mesures de protection qu’elles peuvent adopter », a-t-il déclaré lors de la cérémonie d’ouverture.
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Déjà, la CEDEAO, à travers le réseau CREC a mis en place un cadre stratégique pour accompagner les États membres avant, pendant et après les crises sanitaires. « Chaque pays ayant ses réalités propres, il est essentiel de renforcer les capacités nationales pour que les membres du réseau puissent élaborer leurs propres plans opérationnels à partir du plan régional stratégique », poursuit le président du réseau, tout en insistant sur la nécessité de mobiliser des ressources auprès des partenaires et des gouvernements pour la mise en œuvre de ces plans.
Donnant le ton aux travaux, le secrétaire général du ministère chargé de la santé, Kokou Wotobe a indiqué que les participants prendront part à des travaux de groupe, à des simulations et échanges d’expériences autour des thématiques clés. Notamment l’analyse contextuelle, la définition des messages et des publics cibles, la gestion des rumeurs, et la mise en place d’indicateurs sensibles au genre.
« L’objectif est d’élaborer des plans nationaux de communication des risques capables de soutenir des réponses rapides, inclusives et efficaces face aux urgences sanitaires », a-t-il déclaré.
Au total, plus de 50 participants issus des 15 pays de la CEDEAO prennent part à cet atelier. Les travaux seront ponctués par un panel sur l’intégration institutionnelle des approches CREC et l’adoption de recommandations pour renforcer la coopération régionale en matière de gestion des crises sanitaires.