
La Tanzanie vit une deuxième journée de tensions après un scrutin présidentiel controversé. Jeudi, de violents affrontements ont éclaté à Dar es Salaam, entre la police et des manifestants contestant les résultats du vote.
Affrontements dans la capitale
Selon plusieurs témoins cités par Reuters, les forces de l’ordre ont tiré des balles réelles et utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser les foules. Les manifestations, déclenchées mercredi pendant le vote, ont rapidement dégénéré dans plusieurs quartiers de la capitale économique.
Les protestataires dénoncent l’exclusion des deux principaux opposants à la présidente Samia Suluhu Hassan, accusant le pouvoir d’avoir verrouillé le scrutin.
Un couvre-feu nocturne a été instauré à Dar es Salaam, mégapole de plus de sept millions d’habitants, tandis que l’accès à Internet demeure perturbé sur l’ensemble du territoire.
Le militant des droits humains Tito Magoti a indiqué à Reuters avoir recensé au moins cinq morts lors des heurts de mercredi.
Une source diplomatique, sous couvert d’anonymat, évoque un bilan d’au moins dix décès rien qu’à Dar es Salaam.
 
 
 
 
 
 








 
