
Le Président togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, a été désigné par la Cédéao pour piloter un conseil de médiation chargé de désamorcer la crise politique qui secoue la Guinée-Bissau. Cette initiative intervient après le coup d’État qui a renversé le Président Umaro Sissoco Embaló, à la veille de la publication des résultats provisoires de la présidentielle.
Un coup d’État au cœur de la crise électorale
Le général Horta Nta Na Man a été nommé à la tête d’une transition d’un an après que des officiers ont pris le pouvoir. Le scrutin opposait Embaló à Fernando Dias, nouvelle figure politique très suivie dans le pays. Les deux candidats revendiquaient la victoire dès le premier tour, accentuant les tensions et la méfiance autour du processus électoral.
L’Union africaine et la Cédéao ont condamné fermement le putsch et exigé la libération immédiate du Président Embaló ainsi que celle des responsables électoraux arrêtés.
Une médiation sous l’égide de Faure Gnassingbé
Aux côtés de Faure Gnassingbé, deux autres dirigeants ouest-africains participeront à cette mission : José Maria Neves, Président du Cap-Vert, et Bassirou Diomaye Faye, Président du Sénégal. Fort de son expérience dans la médiation du conflit entre la RDC et le Rwanda pour l’Union africaine, Faure Gnassingbé mettra tout en œuvre pour stabiliser la Guinée-Bissau.
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Objectifs de la mission
La mission vise à rétablir l’ordre constitutionnel, éviter une escalade de la crise et favoriser une transition apaisée dans un pays marqué par des décennies d’instabilité politique.









