Togo-Grève de la faim des prisonniers politiques : Adjamagbo-Johnson interpelle le gouvernement

Ce jeudi 27 novembre, Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, députée et figure de l’opposition, a interpellé le ministère de la Justice à l’Assemblée nationale. L’élue s’est inquiétée de la grève de la faim menée par plusieurs prisonniers politiques togolais, une situation qui menace leur santé et interpelle la communauté nationale et internationale.
Des rencontres jugées suspectes
Le directeur de l’administration territoriale a indiqué avoir échangé avec un groupe de grévistes, dont Grâce Koumayi Bikoni, pour s’enquérir de leur état. Mais selon plusieurs médias, cette rencontre aurait été utilisée pour faire pression sur les détenus afin qu’ils demandent eux-mêmes leur libération. La députée a dénoncé cette démarche comme une tentative de manipulation inacceptable.
Une issue claire pour l’opposition
Pour Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, « la seule issue à cette grève de la faim est la libération immédiate des prisonniers politiques qui réclament simplement leurs droits ». Elle avertit que si le gouvernement persiste à les maintenir en détention, il portera « seul la responsabilité historique des conséquences de cette grève de la faim ».
lire aussi-Brigitte Adjamagbo-Jonhson alerte sur la situation des « détenus politiques » au Togo
Une situation qui inquiète la société civile
Cette grève de la faim met en lumière la tension persistante entre autorités et prisonniers politiques. La société civile suit de près l’évolution de la situation et appelle à une résolution rapide et pacifique pour éviter une aggravation de la crise.








