Togo : Faure Gnassingbé défend une “gouvernance de résultats” et une République fondée sur l’équilibre des pouvoirs

Devant les parlementaires, Faure Gnassingbé a réaffirmé sa volonté d’inscrire le Togo dans une ère de gouvernance plus exigeante. L’heure, selon lui, n’est plus aux intentions mais à l’efficacité. Il appelle à une administration “responsable”, à un pilotage “rigoureux” et à une discipline de gestion à la hauteur d’un contexte où les ressources sont limitées, mais où les attentes citoyennes n’ont jamais été aussi fortes. Transparence, éthique du service public, redevabilité : autant de principes qu’il place au cœur de la transformation institutionnelle en cours.
Le chef de l’État présente cette nouvelle configuration comme celle d’une “République d’équilibre”. Un équilibre qui reposerait sur une répartition plus juste des pouvoirs entre une Assemblée nationale incarnant la souveraineté populaire, un Sénat représentant les collectivités territoriales et un gouvernement désormais pleinement responsable devant le Parlement. Un agencement institutionnel censé prévenir les abus, renforcer les contre-pouvoirs et rendre chaque acteur politique comptable de ses actes devant le peuple.
Mais Faure Gnassingbé voit plus loin. Il décrit aussi une “République d’avenir”, taillée pour affronter les défis contemporains : paix, inclusion, développement durable, innovation. À ses yeux, ces enjeux exigent bien davantage que des ajustements symboliques : ils requièrent des institutions modernisées, une gouvernance repensée et une capacité collective à agir avec agilité dans un monde en mutation.
En conclusion, le président esquisse sa vision du Togo de demain : un État plus équilibré, plus performant et plus ouvert aux solutions nouvelles — une ambition qu’il place entre les mains des parlementaires et qu’il présente comme un impératif pour répondre aux attentes de la nation.









