
« Nous-Synbank n’avons aucun problème avec le Groupe NSIA, notre problème c’est les deux directeurs généraux, Constant Djeket et Chantal Bosso qui ne respectent pas le pays d’accueil et les autorités du pays ». Le Syndicat des Employés et Cadres des Banques, des Etablissements Financiers et des Assurances du Togo (SYNBANK) maintient sa grève de 72 heures sèches pour exiger le départ du Togo des directeurs généraux de NSIA Togo- et la réintégration des neufs togolais licenciés. Alors que l’article 46 du code du travail, stipule que le « recrutement au Togo et hors du Togo d’un travailleur de nationalité étrangère doit être précédé d’une autorisation d’embauchage et faire l’objet d’un contrat de travail conclu par écrit et visé par le directeur général du travail », les deux directeurs au Togo depuis 2018 n’en disposaient pas jusqu’ au 29 mai. De fait, tout acte posé par les deux responsables avant cette date selon le SYNBANK, est nul et de nul effet.
«Les togolais ont été licenciés abusivement parce que des gens illégaux ne peuvent pas renvoyer des gens légaux puisque jusqu’au jour de leur forfaiture, les deux directeurs de NSIA n’avaient pas de permis de travailler au Togo. Ce qui est contraire à l’article 46 du Code du travail togolais », a expliqué Joséphine Patassé, SG du SYNBANK.
Par ailleurs, le syndicat se plaint de l’attitude ou comportement des deux directeurs envers les employés. «Ce qui se passe à NSIA, c’est du jamais vu dans nos institutions, on en a dans toutes les institutions mais ça dépasse l’entendement à NSIA. Vous pouvez imaginer qu’une directrice là-bas prend ses chaussures pour casser la tête de son chauffeur et déchire son permis de conduire et après le chauffeur lui convoque, elle refuse de se rendre au commissariat. C’est la police qui est venue chercher cette dernière? » , relate madame Joséphine.
Ces deux directeurs avaient été obligés de quitter la tête de NSIA Mali suite à une décision de licencier un certain Issiaka Traoré, Secrétaire Général du comité syndical de la structure NSIA-MALI pour avoir demandé de meilleur traitement à l’égard des employés. Cela montre clairement que ce sont des récidivistes et l’autorité doit prendre la mesure des choses pour défendre le droit de ses citoyens.