
La mairesse de la commune Ogou1 dont le chef-lieu, Atakpamé a été le théâtre des affrontements lundi matin 12 octobre entre les conducteurs de moto et la force spéciale anti-pandémie (FOSAP), a déploré en fin de soirée les actes de violences sur toutes ses formes. Yawa Kouigan, qui estime que « force doit rester à la loi », appelle à l’apaisement, mais aussi à la préservation des biens publics.
« Pendant ce temps à Atakpame … J’ai déploré que nos jeunes aient préféré ce matin rues, projectiles, barricades et feux à notre offre d’écoute et d’apaisement. La gouvernance locale devrait se nourrir de proximité, protégeant les administrés et donnant toujours force à la loi », indique l’élue sur son compte Twitter.
Fille de la belle ville d’Atakpamé, cinquième du Togo, elle a axé sa gouvernance depuis son élection sur la « proximité » avec les administrés. « Elle demeure le sens de notre engagement », insiste-elle avant de clamer : « nous n’hésiterons pas à remettre plusieurs fois l’ouvrage sur le métier pour être entendus et suivis en cela, dans l’intérêt de tous et pour l’amour de la paix. C’est pourquoi les portes de la mairie restent toujours ouvertes ».
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Les affrontements de ce matin, ont été provoqués par une bavure policière. Les manifestants, en majorité des conducteurs de moto, ont protesté violemment en bloquant la route nationale numéro 1 suite à des voies de faits contre l’un des leurs pour n’avoir pas porté de masque. La victime admise au centre de santé de la ville (CHR Atakpamé) se porte mieux selon les informations confirmées par la mairie d’Ogou1.