Cinq ans après leur expulsion de la commission électorale nationale indépendante (CENI), cinq anciens représentants du combat pour l’alternance pacifique (CAP 2015) ont vu leurs comptes bancaires bourrés de millions FCfa par le Trésor public. L’opposante Brigitte Adjamagbo-Johnson, secrétaire générale de la Convention démocratique des peuples africains (CDPA) dont le parti avait un représentant dit « prendre acte » mais dénonce toujours le caractère inique et illégal de l’expulsion.
Selon l’opposante, « en ce moment où les Togolais qui ont de nouveau massivement fait le choix de l’alternance le 22 février 2020, restent déterminés à œuvrer pour qu’elle se réalise coûte que coûte cette année, le régime vient de faire l’aveu de ce qu’il ne s’est maintenu au pouvoir suite aux élections de 2015 que par un coup de force électoral dont l’exclusion illégale des membres de l’opposition était un des moyens utilisés ».
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Ce virement bancaire sur le compte du deuxième Secrétaire général adjoint de la CDPA ne change rien de la détermination de ce parti à rester fidèle à sa doctrine qui est « démocratie d’abord, multipartisme après », a tenu à assurer Madame Adjamagbo-Johnson dans ce communiqué.
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