Face à la presse mardi 21 janvier à Lomé, Jean-Pierre Fabre, président de l’ANC a réaffirmé son engagement à poursuivre la lutte pour l’alternance en 2020. Candidat confirmé à la présidentielle du 22 février prochain, Fabre et son parti persistent et signent que la candidature du président sortant, Faure Gnassingbé, pourtant validée reste « illégale ». Il rassure qu’ils ne renonceront jamais malgré les attaques contre sa personne et son parti.
Pour l’ANC, la candidature de Faure Gnassingbé viole l’article 59 de la constitution, qui dispose qu’ « un président est élu au suffrage universel, libre, direct et secret pour un mandat de Cinq ans une seule fois ». Faure Gnassingbé, élu en 2005, 2010, et 2015, s’apprête à faire son quatrième mandat, un mandat de trop, selon M. Fabre.
« Les populations togolaises doivent prendre conscience de la gravité de la situation, faire face à leurs responsabilités, et toute connaissance de cause. La candidature pour un quatrième mandat de Gnassingbé Faure E dans les conditions où elle est intervenue est inacceptable », souligne une déclaration du parti.
Aussi, le chef de l’ANC dénonce le choix de Aboudou Assouma et Kouami Amados-Djoko, comme membres de la Cour constitutionnelle parce qu’ayant déjà effectué plus de deux mandats prévus dans la constitution.
Sur ce dernier point et celui de la candidature de Faure Gnassingbé, deux recours ont été déposés devant la Cour Constitutionnelle, seule juridiction compétente a connaître de ce dossier, pour le premier réclamer leur démission, et le second l’annulation de la candidature du président sortant.