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Le cancer n’est pas une fatalité

Le cancer représente un véritable problème de santé  dans les pays et en particulier au Togo. Environ 5000 nouveaux cas de cancer toute catégorie sont enregistrés par an au Togo et la plus part de ces personnes meurent faute de diagnostic précoce ou par manque de moyens financiers. Le sujet a fait l’objet mercredi à Lomé, d’une conférence-débat animée à la représentation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Objectif : sensibiliser les populations sur les facteurs de risques liés aux cancers et les modes de préventions. 

Selon le Professeur Mofou Belo, coordonnateur du programme de lutte contre les maladies non transmissibles, le Togo ne dispose pas de chiffres réels sur le cancer mais, à base des statistiques hospitalières, il ressort qu’« environ 800 dossiers sont enregistrés en une semaine et dans la majorité  des cas, les principaux problèmes auxquels sont confrontés les patients cancéreux sont la pauvreté, le diagnostic tardif ou le mauvais diagnostic du cancer ».

Les types de cancer 

Il existe différents types de cancer entre autres, de prostate, du sang, du sein, du col de l’utérus chez la femme ainsi que de l’œil, du rein, de la mâchoire qui déforme le visage et les dents  chez l’enfant. « Beaucoup de personnes sont atteintes du cancer. Et pour les prendre en charge, il faut mobiliser beaucoup de moyens, a souligné Dr Guédénon Koffi, spécialiste des cancers de l’enfant au CHU Sylvanus Olympio . Le cancer du type embryonnaire est le tout premier que nous recevons au CHU Sylvanus Olympio et nous arrivons à guérir au moins un enfant sur 2. Malheureusement au Togo, pour le cancer de l’œil  la majorité des enfants arrivent très tard à l’hôpital et décèdent après ».

Le cancer peut être guéri. Ceci, par la vaccination, l’adoption d’un mode de vie sain basé sur une alimentation saine,  les fruits et légumes,  la pratique des exercices physiques réguliers et surtout le dépistage dès l’apparition des signes avant-coureurs.

Même insuffisantes, des dispositions sont prises dans certains centres de santé pour la prise en charge des personnes souffrantes du cancer, a rassuré le ministère de la santé.

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