Le Fonds international de développement agricole (FIDA) s’est vu attribuer vendredi 2 octobre sa première note de crédit publique, une bonne nouvelle pour les populations rurales les plus vulnérables et les plus marginalisées au monde.
En effet, cette note devrait se traduire par un accroissement des investissements en faveur de la sécurité alimentaire, de l’emploi et de la croissance économique rurale, et elle marque une étape décisive en vue de la réalisation des objectifs de développement durable.
Le FIDA est le premier fonds du système des Nations Unies à se voir attribuer une note de crédit publique. L’agence Fitch Ratings a annoncé avoir octroyé au FIDA la note AA+ (perspective stable), assortie d’une note à court terme de F1+.
« Cette note élevée tombe à point nommé, car les répercussions de la Covid-19 menacent aujourd’hui de faire sombrer des millions de personnes dans la faim et la pauvreté. Grâce à cette note, le FIDA pourra consolider et diversifier sa base de ressources, tout en renforçant la résilience mondiale face aux chocs futurs », a déclaré Gilbert F. Houngbo, Président du FIDA.
Le FIDA est le seul organisme mondial de développement qui se consacre exclusivement à transformer l’agriculture, les économies rurales et les systèmes alimentaires pour favoriser l’inclusion, la productivité, la résilience et la durabilité. Il joue à ce titre un rôle de premier plan dans la lutte contre l’extrême pauvreté et l’insécurité alimentaire.
Cette note de crédit donne un nouvel élan à l’action menée à l’échelle mondiale pour mobiliser des financements supplémentaires en vue d’atteindre les objectifs de développement durable d’ici à 2030 et de ne pas faire de laissés-pour-compte.
Les projets et les programmes appuyés par le FIDA sont financés grâce aux contributions de ses 177 États membres, au produit des placements, aux remboursements des prêts, ainsi qu’aux cofinancements émanant d’autres sources.