A l’occasion de la troisième Journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme, plusieurs hauts responsables des Nations Unies on appelé vendredi à faire valoir les droits de ces derniers et à ne pas les oublier.
« Le terrorisme, sous toutes ses formes et manifestations, ne peut jamais être justifié. Les actes de terrorisme partout doivent être fermement condamnés », a déclaré le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies, Tijjani Muhammad-Bande, lors d’un événement de l’ONU organisé virtuellement sur Internet en raison de la pandémie de Covid-19.
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« Nous avons parcouru un long chemin dans nos efforts collectifs pour soutenir les victimes du terrorisme. Mais nous avons encore beaucoup à faire », a, pour sa part, déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres.
Pour le chef du Bureau du contre-terrorisme des Nations Unies, Vladimir Voronkov, le message est clair: les victimes représentent la dimension très humaine du terrorisme. « Les terroristes tentent de dépersonnaliser les victimes en les réduisant à de simples chiffres ou statistiques. Nous avons la responsabilité de faire exactement le contraire », a-t-il déclaré.
Si les dommages causés par les actes terroristes ne peuvent pas toujours être réparés, l’humanité peut toutefois défendre les droits humains et la dignité des victimes de tels actes, a souligné M. Guterres. « Nous avons le devoir de nous assurer qu’elles sont toujours entendues et jamais oubliées »