Peut mieux faire! Telle est la mention attribuée mercredi 30 octobre aux structures du ministère de la santé et de l’hygiène publique du Togo dont les performances ont été évaluées sur l’année 2018 et au premier semestre de l’année en cours. Sur trente quatre indicateurs traceurs de progrès, il en ressort que, vingt indicateurs ont connu une amélioration dans toutes les préfectures soit 60%, notamment les femmes enceintes ayant effectué quatre visites prénatales, le taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié, la létalité due au paludisme chez les enfants de moins de cinq ans, la proportion de personnes vivant avec le VIH Sida sous les traitements antirétroviraux..
La revue à mi-parcours, selon le ministre de la santé, professeur Moustafa Mijiyawa vise à mener des réflexions approfondies sur des priorités sanitaires actuelles du pays, déclinées dans le Plan national de développement sanitaire (PNDS) de son département. « Le suivi et l’évaluation, fonctions essentielles de la gestion de tout programme, cadre bien avec la vision de l’OMS et des partenaires, car ils permettent de surveiller la situation sanitaire et d’évaluer les tendances en matière de santé, a souligné Dr Fatoumata Diallo, représentante résidente de l’OMS au Togo. Ils permettent donc de s’assurer que les programmes respectent les normes et standards nationaux et répondent aux engagements internationaux ».
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Quatorze indicateurs moins performants
Le pays a enregistré une contreperformance (40%) sur quatorze autres indicateurs. Elle s’expliquerait par l’offre et l’utilisation limitée des services de santé de qualité, les défis structurels en termes de gouvernance et de leadership. Et, la solution passera par des initiatives prises par les premiers responsables du pays, le Chef de l’Etat et le Chef du gouvernement, à savoir la politique de contractualisation dans les centres de santé du pays, le programme de réhabilitation des centres de santé et aussi, de construction de structure sanitaire de référence.
