« Le Togo a l’avantage d’avoir une diversité de zones agro-écologiques lui permettant d’avoir un large éventail de possibilité de production de cultures tropicales», a vanté jeudi le ministre en charge de l’agriculture Koutéra Bataka, lors d’un panel en marge du Forum Togo-UE. Citant notamment des cultures comme le Café, le Cacao, le coton-de meilleure qualité-, le palmier à huile, l’anacarde, le folio, l’ananas, l’ oranger, les bananes,…, M. Bataka a estimé qu’elles constituent des atouts qui méritent d’être plus valorisés.
L’ancien coordonnateur du Mécanisme incitatif de financement agricole (MIFA) a en outre souligné qu’avec les opportunités en termes de capacité de production, « il faut alors chercher de débouchés ». « Le facteur limitant avant, c’est le débouché pour les petits producteurs », fait-il remarquer. Et l’organisation du présent forum Togo-Union européenne poursuit-il vise justement à trouver des opérateurs économiques disposés d’installer des usines sur place pour transformer les produits et ajouter de la valeur en créant des emplois mais aussi en a assuré de débouché durable aux petits producteurs. Cela, affirme le patron de l’agriculture permettra aux investisseurs qui ont des marchés à l’international de pouvoir nouer des contacts avec des coopératives de producteurs organisées par le MIFA pour pouvoir assurer une stabilité de production et de commercialisation des produits au niveau des marchés européens et internationaux.
Le ministre a ensuite précisé que la structuration des petits producteurs en coopératives est la base pour la transformation du secteur agricole. « Les coopératives sont des interlocuteurs privilégiés du gouvernement », a-t-il affirmé.
A ce jour, informe-t-il, le secteur agricole emploi 80% de la population togolaise mais demeure un parent pauvre du financement bancaire. Et le gouvernement veut faire évoluer la donne. Les réflexions se poursuivent.