Pour le candidat malheureux à la présidentielle du 22 février, Aimé Gogué, Faure Gnassingbé, le président sortant n’est « pas élu » comme proclamé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans la nuit du 23 février. « Compte de tout ce qui s’est passé, la fraude, les bourrages d’urne…, nous contestons les résultats et disons que Faure n’est pas élu », a-t-il déclaré dimanche dans l’émission D12 sur Pyramide FM. « Il est très difficile d’accepter et de vivre tranquillement avec ce qui s’est passé et qui dépasse le cadre politique », a assuré le président de l’Alliance des démocrates pour un développement intégral (ADDI, opposition).
Le candidat crédité de 2,38% demande, par conséquent la reprise des élections ou le recomptage des bulletins bureau de vote par bureau.
« Les actes de corruption, d’intimidation, de fraudes et de violence de la part de militants du parti au pouvoir qui ont caractérisé ce 22 février, ont favorisé la généralisation des bourrages d’urnes dans la très grande majorité des bureaux de vote sur toute l’étendue du territoire national et surtout dans les Régions Centrale, de la Kara et des Savanes. Ces résultats, qui ne reflètent pas du tout ce que serait l’expression des populations dans une situation d’élection libre et transparente, ne sont donc pas crédibles. Ils ne permettent pas d’octroyer la victoire au candidat de UNIR comme proclamé par la CENI », avait indiqué le candidat dans un communiqué au lendemain de la proclamation des résultats.
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Gogué n’est pas le seul candidat à contester lés résultats provisoires proclamés par la CENI. Agbéyomé Kodjo, le candidat du MPDD revendique aussi la victoire et s’est auto-proclamé président élu quelques heures avant les résultats provisoires. Si Fabre, candidat de l’ANC a reconnu sa défaite, il a dénoncé des résultats fabriqués et appelé ses militants à ne pas se décourager.
