Agbéyomé Kodjo, candidat arrivé en seconde position à la présidentielle du 22 février a déclaré jeudi soir de ne pas répondre à la convocation du juge d’instruction pour ce vendredi 10 juillet dans l’affaire d’atteinte à la sûreté de l’état, de diffusion de fausses informations et de troubles aggravés à l’ordre public.
Alors que ses lieutenants ont confirmé dans la matinée du jeudi 9 juillet devant la presse qu’ils répondront tous présents parce qu’étant « légalistes », le candidat et président autoproclamé élu de la présidentielle, Agbéyomé Kodjo a changé d’avis en fin de soirée. Dans un audio publié sur les réseaux sociaux, l’opposant dénonce un plan d’élimination contre sa personne et a décidé de ne pas se « présenter devant la justice pour cette 4eme convocation ».
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« L’ultime but de cette nouvelle convocation est de m’éliminer par tous les moyens pour permettre à Faure Gnassingbé de jouir du pouvoir d’état usurpé », a-t-il indiqué.
Son refus successif aux invitations du service de renseignement de la gendarmerie nationale aux premières heures du déclenchement de la procédure judiciaire a été à l’origine de son interpellation musclée en avril. Mais l’opposant n’entend pas céder à ce que ses lieutenants résument à un « harcèlement.
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Inculpé avec d’autres membres de la dynamique Monseigneur Kpodzro, Agbéyomé Kodjo a été libéré sous conditions par le juge d’instruction et devra répondre à toute convocation. Que se passera-t-il en cas d’absence à 9 heures? La réponse dans quelques heures.
