
Les ministères de la santé et de la recherche ont procédé mardi à Lomé, au lancement du projet «Enhancing Togo’s ethical review and regulatory competencies for health research » (ERUDIT) pour promouvoir le respect de la bioéthique dans les projets de recherche en santé. Le lancement a été suivi du démarrage de la première session de renforcement de capacités opérationnelles des membres du Comité de Bioéthique pour la Recherche en Santé (CBRS) et de la Direction de la Pharmacie, du Médicament et des Laboratoires (DPML).
Elle permettra aux membres du CBRS et de la DPML d’acquérir les compétences devant leur permettre de rédiger le manuel de procédure respectueuse des normes internationales. Ce manuel est un outil qui va désormais analyser les projets de recherche.
Le projet ERUDIT d’une durée de trente mois est financé à hauteur de 196.787.100 FCFA par the European and Development Countries Clinical Trials Partnership (EDCTP).
Pour le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr. Koffi Mawunyo Agbenoto, la bioéthique c’est ce qui concourt au bien-être de la communauté et protège la dignité humaine. Selon lui, le Togo dispose du CBRS depuis novembre 2006. Après plus de dix ans de fonctionnement basé essentiellement sur les lignes directrices et les procédures opérationnelles internationales, il est temps qu’il se dote de cadre juridique adapté aux réalités du pays en matière d’éthique, en général, et d’éthique de la recherche, en particulier. Pr Agbenoto a convié les participants à l’atelier à saisir les opportunités qu’offre ce projet.
La présidente du CBRS, Pr. Mireille David a, pour sa part, indiqué que la rédaction de ce manuel permet à chaque chercheur de revoir la copie de son protocole de recherche et d’être fixé sur les raisons qui ont concouru au rejet de son protocole par le CBRS. «Aujourd’hui, lorsque vous voulez publier les résultats de vos recherches à l’extérieur, les organismes réclament sa validation par le CBRS de votre pays d’origine», a-t-elle souligné en présence du secrétaire général du Ministère de la santé, le médecin-colonel AWOUSSI Sossinou.