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Togo : La coalition de l’opposition veut bannir le mot « boycott » de son langage

Les sept partis membres  de la coalition de l’opposition (l’ex-C14)  n’entendent plus   boycotter  les prochaines élections locales prévues pour le 30 juin prochain.    En conférence de presse ce jeudi à Lomé,  les responsables  ont affirmé qu’il n’y aura  «  plus de remake du 20 décembre 2018 ».

  Participer à l’élection est une chose, mais la  C7 veut œuvrer pour  obtenir les meilleures conditions d’organisation. A cet effet,  le regroupement demande  au gouvernement d’ouvrir des discussions  avec la classe politique de l’opposition pour une «élection apaisée ».
« L’enjeu est de taille. On ne peut pas tricher à ces élections-là », a indiqué Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-Johnson, Coordinatrice de la Coalition  avec rappel  au Chef de l’Etat de tenir parole  des promesses  prises  lors des échanges avec une délégation de la coalition.

Plus loin, le groupe souhaite  envoyer un courrier au chef de l’Etat pour lui rappeler ces promesses.

 A l’opposé,  la C7  se verra dans l’obligation de reprendre les rues, a affirmé Mme Adjamagbo-Johnson. La C7 souhaite également l’organisation de nouvelles élections législatives pour remplacer la législature en place taxée « d’illégitime ». « Nous avons la marge de manœuvre qui nous permet de faire appel à toutes les forces démocratiques. Nous poursuivrons le combat jusqu’à ce que nous obtenions une vraie Assemblée nationale », a-t-elle promis.

Autre sujet abordé,   le message du Chef de l’Etat devant l’Assemblée nationale conformément à la Constitution togolaise. Pour le groupe  des 7,  le discours présidentiel  est un catalogue  de promesses démagogiques.

« L’indifférence générale qui a marqué cet événement auprès des populations togolaises, témoigne du peu d’intérêt et de crédit qu’accordent désormais les Togolais aux illusions dont le régime RPT/UNIR les abreuve depuis plus d’un demi-siècle », a déclaré  Antoine Folly, président de l’Union des démocrates socialistes (UDS-Togo),   précisant  qu’« il avait déjà tenu en 2006 devant une Assemblée nationale également monocolore, les illusions et les promesses du genre ».

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