![L'Alliance nationale pour le changement (ANC) est remontée contre la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Selon son président, Jean-Pierre Fabre, des candidats aux élections législatives ont été recalés en raison de la non reconnaissance par le système d'enregistrement électronique des numéros des cartes d'électeurs.](https://24heureinfo.com/wp-content/uploads/2020/10/IMG_20201010_213205.jpg)
C’est l’une des recommandations adoptées par le conseil du parti organisé samedi 10 octobre à Lomé. Lors de cette réunion, qui s’est tenue sur une seule journée, les cadres de l’Alliance nationale pour le Changement (ANC) ont regretté le boycott des législatives de décembre 2018, et appelé les instances à ne plus faire « partie d’une coalition ».
« Je veillerai personnellement à ce que le bureau national assure une mise en oeuvre effective des conclusions de nos travaux », a assuré Jean-Pierre Fabre dans un discours de fin, très ému. Pour ce vétéran de la politique togolaise, qui a essuyé une défaite lors de la présidentielle du 2 février 2020, « les décisions prises confirment la détermination du parti ANC à poursuivre une lutte sans répit pour la mise en oeuvre des réformes politiques et électorales nécessaires à l’avènement d’un Togo véritablement démocratique ».
Dans une motion actée par le conseil, le parti ANC demande au gouvernement et au chef de l’Etat togolais, dans un sursaut républicain et patriotique d’ouvrir des discussions avec l’opposition pour la mise en place d’un cadre électoral » transparent, équitable, et juste qui garantit la libre expression des suffrages des populations en âge de voter et le respect de ces suffrages ».
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Pour ce faire, le parti espère sur l’unité d’action politique. « Le Conseil demande au parti d’engager la mobilisation des populations et des forces démocratiques crédibles, notamment de la société civile en vue de l’assainissement du cadre électorale », lit-on dans le document.