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Togo : Monseigneur Kpodzro n’abandonnera pas « Agbéyomé Kodjo accusé d’atteinte à la sûreté de l’Etat »

Le candidat malheureux à la présidentielle du 22 février, Agbéyomé Kodjo, visé par une procédure judiciaire dans un dossier « d’atteinte à la sûreté de l’Etat » et la levée de son immunité parlementaire peut compter  toujours sur Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro, ancien archevêque de Lomé.  Alors que l’opposant s’est fait représenté  ce  mercredi 11 mars devant la commission spéciale mise en place par l’Assemblée nationale pour examiner la levée de son immunité exigée par le procureur de la République, Essolissam Poyodi,  le prélat a lors d’une conférence de presse dénoncé des « accusations ubuesques » et réitéré son soutien au député.

« J’ai appris hier soir que notre président élu est convoqué aujourd’hui à l’Assemblée nationale pour qu’on lui enlève l’immunité parlementaire dont il jouit. Cette nouvelle m’a fortement troublé », a-t-il déclaré avant d’ajouter, « ce n’est pas lui qu’on doit accuser ». « S’ils viennent le chercher, ils doivent me prendre en premier lieu. Il ne bougera pas sans moi. Je suis décidé à les affronter, c’est des voleurs. Ils ont volé notre victoire et ils prennent des mesures de couardise pour effrayer les Togolais », a-t-il ensuite lancé.

Lire aussi Togo : Agbéyomé Kodjo accusé « d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et diffusion de fausses informations »

Le prélat s’est déclaré prêt à sacrifier sa vie pour la libération du Togo. « Ils marcheront sur mon cadavre avant de bouger », a poursuivi le prélat qui explique : «  On l’accuse d’avoir exploité de façon abusive les insignes de la nation. Ce n’est pas lui qui l’a fait, c’est moi. En tant que berger, je peux le faire et je suis prêt à donner ma vie ».

« Accusations ubuesques »

Pour archevêque de Lomé, les accusations portées contre le député candidat à la présidentielle du 22 février sont
«  ubuesques ». « C’est moi qui ai remis le drapeau togolais à notre candidat. Moi en tant que Evêque, je lui ai remis ce drapeau afin qu’il nous ramène la victoire. Et on l’accuse pour cela. Ce n’est pas lui qu’on doit accuser, c’est moi qu’on doit accuser. Ensuite, on l’accuse d’avoir exploité les informations que j’ai fournies sur les incendies de Lomé et de Kara. Mais je n’ai pas inventé ces informations. On l’accuse aussi d’avoir parlé aux forces de l’ordre…Oh est-ce un crime ça ? On l’accuse aussi d’avoir créé un site internet. Mais c’est son droit le plus absolu », a fustigé l’évêque.

A l’en croire, Agbéyomé étant le vrai gagnant de la présidentielle, il est de son droit de nommer un Premier ministre à la personne d’Antoine Koffi Nadjombé, résident au Canada.

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Les résultats officiels proclamés par la Cour Constitutionnelle ont donné vainqueur à 70,78% Faure Gnassingbé, le président sortant.

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