![](https://24heureinfo.com/wp-content/uploads/2019/10/IMG_20191015_115322_8.jpg)
Jean-Pierre Fabre, candidat investi de l’Alliance nationale pour le Changement (ANC, opposition) ne cache pas son envie de créer la surprise en 2020, en décrochant l’alternance pour les Togolais . Et pour succéder à Faure Gnassingbé au pouvoir actuellement, le chef de l’ANC espère des appuis au sein du gouvernement français. A la manette, son porte-parole Sibeth Ndiaye. « Emmanuel Macron a manifesté une volonté de changer les rapports entre la France et l’Afrique. Surtout qu’il a autour de lui des responsables politiques d’origine togolaise. Il y a une députée. Je pense qu’elle s’appelle Laetitia Avia. Et encore plus proche, il y a une ministre porte-parole du gouvernement actuel. Il y a des liens avec le Togo et c’est madame Sibeth Ndiaye,qui a des parents au Togo, a martelé Fabre au micro de RFI, estimant que c’est une situation favorable »
« Ces personnes ne peuvent pas être insensibles à la situation actuelle au Togo. On ne peut pas être ministre dans un gouvernement d’un pays comme la France – une démocratie avancée – et fermer les yeux sur ce qui se passe dans son pays d’origine. Donc ce sont des canaux par lesquels nous pouvons faire parvenir des messages », a ajouté l’ex-chef de fil de l’opposition. Pour lui, se présenter pour une troisième fois à une élection présidentielle dans son pays, relève de la « persévérance » qui paie toujours. « La persévérance paie. Et ensuite, c’est un serment que j’ai fait, d’œuvrer inlassablement à l’instauration de la démocratie et de l’État de droit chez moi. Il faut que je termine le boulot », a-t-il ensuite lancé.
A lire : Togo : l’ANC a son candidat pour 2020
Maintenir la pression
En plus de la garantie dont espère Fabre des proches de Macron, Jean-Pierre Fabre veut maintenir la pression permanente pour exiger la transparence autour de la prochaine présidentielle. « Nous ferons la pression nécessaire, en conjuguant nos efforts avec ceux de la communauté internationale pour que, pour une fois, se déroulent au Togo des élections normales qui ne se terminent pas par des massacres de population, souligne-t-il. Si la communauté internationale veut régler les problèmes en amont, il vaut mieux qu’elle s’implique également et qu’elle use de son influence ».