A la tête des « Forces du consensus démocratique », Zeus Ajavon, ex-coordonnateur de la défunte coalition sauvons le Togo (CST) a appelé mercredi à Lomé, la population à un meeting jeudi 30 janvier et une grande manifestation samedi à Lomé avec un seul mot d’ordre : contester le désordre juridique et la candidature du président sortant.
Dans un communiqué de presse, la coalition des forces du consensus démocratique à laquelle sont membres des candidats à la présidentielle du 22 février prochain veut mettre fin au statut quo et provoquer l’alternance pacifique au Togo. Aussi réclament-ils la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante, une cour Constitutionnelle complète (actuellement de sept membres sur neuf).
Selon les membres de la nouvelle coalition en gestation, la validation de la candidature du président sortant viole la constitution en son article 59 et les populations doivent prendre leur responsabilité. Début de semaine, la Cour Constitutionnelle a qualité d’ irrecevable, la demande d’annulation formulée par Jean-Pierre Fabre, (candidat à la présidentielle).
« 2020 doit être pour toutes les forces démocratiques une année décisive et de victoire collective », proclament les opposants, qui croient désormais à la rue.
Pour l’heure, le gouvernement n’a pas fait de déclarations sur la sortie de la nouvelle coalition de l’opposition. Mais déjà, dimanche 26 janvier, le ministre Gilbert Bawara avait mis en garde tous fauteurs de trouble lors de la présidentielle en cours.