A la unePolitique

UFC : nouvel épisode du duel Folly Gada-Eliott Ohin

L’Union des forces du changement (UFC), le parti du chef de fil de l’opposition, Gilchrist Olympio traverse  une zone de turbulence. A l’origine, des déclarations d’un des conseillers du président national, Dr Gada Folly contestées par le bureau directeur représenté par Eliott Ohin.

Intervenant sur une radio locale dimanche, Folly Gada affirmait que l’UFC prépare le terrain pour se relancer et réaliser l’alternance dans dix ans.  Il a déclaré que «  l’’UFC fait un travail dans le silence pour reconstituer » le parti du nord jusqu’au sud . Ce repositionnement explique son absence à la présidentielle de février 2020.  « Nous sommes déjà dans la négociation. Nous formons une équipe qui travaille dans ce sens avec le parrainage et l’autorisation du patron Gilchrist Olympio. Au moment venu nous ferons des communications sur ce qui se fait », dit-il.

Au lendemain  de ces déclarations, un communiqué transmis aux médias par le bureau directeur et signé  du premier vice-président Eliott Ohin dément ces déclarations qualifiées d’illégitimes. « L’UFC tient à signaler que le sieur Folly Ekué GA DA, qui est à l’origine de ces déclarations, n’est pas membre du bureau directeur du parti et n’est nullement mandaté pour parler en son nom »,  souligne la note. Loin de faire profil bas, le conseiller persiste et signe réaffirmant avec force sa  légitimité  :  « je suis un des conseillers du Président National de l’Ufc, membre de son cabinet, chargé entre autres de la communication et de bien d’autres missions utiles au rayonnement et à la relance du parti. Et je ne suis pas seul. Nous ne permettrons plus aucune distraction du genre de la part d’une portion incongrue et non représentative du parti, incurable de ses itératives erreurs puisque réfractaire aux indications du Président National ».

Lire aussi-Affaire Adjakly : le député UFC Séna Alipui parle d’un « règlement de compte »

Désapprobations

Au sein du parti, le climat n’est guère serein.  Autour du président Gilchrist Olympio,  aujourd’hui, affaibli, non pas, seulement, par le poids de son âge (84 ans) mais aussi par les nombreuses désertions dans son parti pendant la décennie, les cadres  et collaborateurs directs luttent pour le leadership. Pour cet  ex-secrétaire d’Etat, Assogbavi Komi, la maison n’est pas pourtant vide.  « Nos réunions ne se tiennent pas sur la toile mais au siège de l’UFC. Qu’ils viennent au siège et on va discuter. Les agitations, les titres pompeux, ça peut rester dans les colonnes des médias », indique-t-il auprès d’Afreepress.

Et il insiste : «  M. Olympio a été sidéré par cette déclaration de M. GADA. Il a d’ailleurs appelé le Vice-président, Elliott Ohin pour lui dire qu’il se désolidarise de cette réaction et que ce n’est pas lui qui a demandé à M. GADA de faire cette déclaration ». «  Nous savons aussi qu’il y a de ces individus autour du président à Paris qui s’agitent beaucoup. Nous sommes de ce parti et nous faisons au moins 24 ans à l’UFC. Que ceux qui sont venus la nuit précédente arrêtent de vouloir nous donner des leçons. M. GADA s’il a des ambitions, il est libre de les défendre mais l’UFC n’est un tremplin. L’UFC n’est pas une mare aux canards », a-t-il conclu.

LAISSER UN AVIS

Lire aussi-« Nous ne sommes plus dans la contestation systématique » André Johnson de l’UFC

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Bouton retour en haut de la page