
Convoqué ce lundi 14 septembre au commissariat du 1er arrondissement de Lomé, le militant de l’Union des forces du changement (UFC, opposition), Ayekomon Timothée et le plaignant, Séna Alipui, président du groupe parlementaire UFC à l’Assemblée nationale ont fini par trouver un terrain d’entente.
Un règlement à l’amiable a été opté pour limiter les dégâts, selon les informations. Ayekonam accusé de diffamation a présenté ses « sincères excuses » aux personnes s’estimant blessées par ses déclarations dans une récente lettre ouverte au président de l’UFC, Gilchrist Olympio ,dans laquelle il avait fustigé le choix des ministres, des préfets sur la base purement égocentriste.
« A l’UFC, on pense trop aux proches parents. Les deux sièges de Lomé qu’occupent (Dina de SOUZA, Gaëtan Awoumey), le siège d’Atakpamé (ALIPUI Séna) et autres sont négociés avec le pouvoir. Dans ce cas d’espèce, la bonne manière de faire les choses, c’est d’attirer notre attention sur cette situation afin de nous éviter des dépenses consenties sur des prêts pour les campagnes des législatives de 2018 », soutient-il.
Avant d’ajouter : « Nous avions compris pourquoi on ne nous avait pas aidés à dénoncer l’incendie total des matériels électoraux et des locaux de la CELI Moyen-Mono ».
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Des propos jugés diffamatoires qui lui ont valu une convocation. Le règlement en interne de l’affaire limite les procédures entamées, après retrait de la plainte.