
Le couperet est tombé pour Debordo Leekunfa. Après plusieurs semaines de détention préventive et une audience très suivie, le tribunal d’Abidjan-Plateau a condamné l’artiste à 12 mois de prison avec sursis, assortis d’une amende de 5 millions de FCFA.
Le retrait de plainte de Kerozen a pesé dans la décision
Selon les informations disponibles, le retrait de plainte de l’artiste Kerozen, l’un des plaignants initiaux, a joué en faveur de Debordo. Ce désistement a contribué à alléger la peine, même si le parquet a maintenu plusieurs éléments à charge, notamment la nature et la gravité des accusations publiques formulées par le chanteur contre certains de ses détracteurs.
La plainte de Nama Bouaké, cœur du dossier
La plainte du promoteur Nama Bouaké, restée active, a constitué la base solide du dossier.
Ce dernier reprochait à Debordo des propos diffamatoires ainsi qu’un non-respect de contrat lié à un concert prévu au Casino de Paris en juillet 2025.
Des accusations graves relayées sur les réseaux sociaux
L’affaire avait pris une tournure plus grave lorsque l’artiste, au cours d’interventions médiatiques et sur ses plateformes en ligne, avait accusé Nama Bouaké d’escroquerie, de sacrifices humains et de blanchiment d’argent.
Des propos jugés extrêmement sérieux, qui avaient conduit le promoteur à saisir la PLCC. Une longue confrontation avait alors permis d’examiner les documents contractuels et les preuves présentées par les deux parties.
Une succession de plaintes depuis son retour en Côte d’Ivoire
Debordo Leekunfa était déjà visé par plusieurs plaintes depuis son retour d’Europe début novembre. Interpellé une première fois à l’aéroport d’Abidjan puis relâché, il avait été de nouveau arrêté après un passage très commenté dans l’émission « Willy à Midi », durant lequel il avait tenu d’autres propos considérés comme diffamatoires.








