Le Burkina Faso, le Mozambique, le Nigeria et l’Afrique du Sud ne figurent plus sur la liste grise du Groupe d’action financière (Gafi), le gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
L’annonce a été faite vendredi soir, 24 décembre, à l’issue d’une réunion plénière de l’institution basée à Paris. Une décision qui marque une avancée notable pour le continent africain et pourrait rassurer les investisseurs internationaux.
La présidente du Gafi, Elisa de Anda Madrazo, a salué ces progrès :
« C’est une réussite pour le continent africain. Le retrait de quatre pays africains de la liste grise est un record. »
Le Gafi met en avant les efforts menés par ces États :
Afrique du Sud : renforcement des outils de détection du blanchiment d’argent ;
Nigeria : meilleure coordination entre les institutions ;
Mozambique : amélioration du partage de renseignements financiers ;
Burkina Faso : renforcement de la surveillance des institutions financières.
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« Ces pays ont travaillé dur pour combler les failles exploitées par les criminels et pour assainir leur économie », souligne le Gafi, estimant que ces réformes contribueront à protéger les populations de la corruption, du terrorisme et de la cybercriminalité.
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Si cette sortie de la liste grise n’a pas d’effet immédiat, elle constitue un signal positif pour les marchés et devrait faciliter les investissements étrangers à moyen terme.
La liste noire, elle, demeure inchangée, avec la Corée du Nord, l’Iran et la Birmanie.
