Selon une annonce faite par la Maison Blanche jeudi, une trêve humanitaire de deux semaines a débuté à minuit ce 5 juillet et couvrira ‘’les zones d’hostilités’’. Cette mésure annoncée par les Etats-Unis, n’a pas été confirmée par les autorités de la RDC, encore moins celles rwandaises et des groupes rebelles actifs dans la partie Est de la RDC.
D’après le communiqué américain, cette mésure engage ’les parties au conflit’’ (Les Forces armées de la RDC d’un côté et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda de l’autre) ‘’à faire taire leurs armes, à permettre le retour volontaire des personnes déplacées, et à fournir au personnel humanitaire un accès sans entrave aux populations vulnérables’’. ‘’La trêve couvre les zones d’hostilités qui touchent le plus les populations civiles’’, souligne la porte-parole du Conseil national de sécurité des États-Unis, Adrienne Watson, citée par ’actualite.cd‘’.
‘’Les gouvernements de la RDC et du Rwanda ont exprimé leur soutien à cette trêve humanitaire de deux semaines visant à soulager les souffrances des populations vulnérables et à créer les conditions d’une désescalade plus large des tensions dans l’est de la RDC. Le gouvernement américain appelle toutes les parties à respecter l’esprit de la trêve avant qu’elle n’entre en vigueur’’ indique le communiqué de la Maison Blanche.
Pour rappel, cette mesure intervient dans un contexte où, les rebelles du M23 ont fait un progrès fulgurant ces derniers jours, dans la province du Nord-Kivu. De nombreuses localités importantes sont désormais sous le contrôle de ce groupe armé qui a même réussi à encercler Goma, la capitale de la province.
