
Les étudiants des établissements privés d’enseignement supérieur (EPES) sont désormais fixés : les épreuves écrites de l’examen national de Licence se tiendront du lundi 18 août au samedi 13 septembre 2025 sur toute l’étendue du territoire béninois. Un marathon académique qui s’annonce décisif pour des milliers de candidats en quête de reconnaissance officielle.
L’annonce est formalisée dans un arrêté interministériel daté du 27 mars 2025, cosigné par les ministres en charge de l’enseignement maternel et primaire, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ainsi que la ministre intérimaire des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. Une démarche censée rassurer quant au cadre institutionnel de ces examens, bien que les retards de communication aient, comme chaque année, alimenté incertitudes et spéculations.
Du côté du Master, les épreuves sont prévues du lundi 22 septembre au mercredi 15 octobre 2025. Là encore, l’enjeu est de taille : seule la réussite à cet examen national garantit l’obtention d’un diplôme reconnu par l’État, condition sine qua non pour toute ambition professionnelle ou poursuite d’études.
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Au-delà du simple calendrier, ces examens soulèvent des interrogations persistantes : quelles garanties d’équité entre établissements ?, quelles conditions matérielles pour les compositions ?, et surtout, quels mécanismes de contrôle contre les dérives constatées dans certains EPES ces dernières années ? Autant de défis pour les autorités éducatives, qui devront convaincre qu’un diplôme ne vaut pas seulement par sa signature officielle, mais aussi par l’exigence du processus qui y mène.