Le président américain Donald Trump a annoncé, mercredi 26 novembre, que l’Afrique du Sud ne serait pas invitée au prochain sommet du G20, prévu l’an prochain à Miami, en Floride. Une décision qui marque une nouvelle escalade dans les tensions diplomatiques entre Washington et Pretoria.
S’exprimant sur son réseau social Truth Social, le président américain a justifié cette exclusion par une attaque virulente contre le gouvernement sud-africain.
« L’Afrique du Sud a montré au monde qu’elle n’était pas un pays digne d’être membre de quoi que ce soit », a-t-il écrit, réitérant par la même occasion ses accusations de longue date concernant une prétendue persécution meurtrière des fermiers sud-africains blancs — des assertions régulièrement contestées par Pretoria et jugées trompeuses par plusieurs observateurs internationaux.
Cette annonce, sans précédent dans l’histoire du G20, intervient dans un contexte de relations déjà tendues entre les deux pays. Washington avait récemment critiqué Pretoria sur plusieurs fronts, notamment sa politique étrangère et certaines de ses prises de position diplomatiques jugées contraires aux intérêts américains.
De son côté, le gouvernement sud-africain n’avait pas encore réagi au moment de la rédaction de cet article, mais des analystes estiment que cette décision pourrait alimenter un nouvel épisode de bras de fer politique entre les deux capitales.
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Le sommet du G20 de Miami devrait rassembler les principales puissances économiques mondiales, mais l’absence annoncée de l’Afrique du Sud — seul membre africain permanent du groupe — pourrait susciter des interrogations sur la représentativité du forum.
