Le Ghana a expulsé au moins six ressortissants ouest-africains vers le Togo, après leur arrivée à Accra en provenance des États-Unis dans le cadre de la politique migratoire restrictive de Donald Trump. L’information a été confirmée mardi par leurs avocats.
Selon Me Oliver Barker-Vormawor, avocat des expulsés, « l’un d’entre eux a été remis à un membre de sa famille au Ghana, tandis que six autres ont été envoyés au Togo ». Les personnes concernées sont originaires du Nigeria, du Togo, du Mali, du Liberia et de la Gambie.
Ces expulsés avaient été acheminés à Accra début septembre, mais l’affaire n’a été rendue publique qu’une semaine plus tard.
Une pratique controversée
Sous la présidence Trump, Washington a étendu la pratique d’expulser des migrants vers des pays tiers plutôt que vers leur État d’origine. Le Ghana a de son côté confirmé que d’autres expulsés devraient arriver dans les prochains jours.
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Le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Samuel Okudzeto Ablakwa, a précisé que l’accueil de ces migrants reposait sur des « considérations humanitaires » et ne constituait pas un soutien à la politique migratoire américaine.
D’autres arrivées attendues
Un premier groupe de 14 personnes avait déjà été accueilli à Accra. Trois d’entre elles ont regagné leur pays d’origine, tandis que 11 restaient encore au Ghana. Selon Barker-Vormawor, de nouveaux expulsés ont commencé à arriver depuis la semaine dernière, et 40 autres sont attendus dans les jours à venir
