La campagne pour le référendum constitutionnel du 21 septembre s’est ouverte en Guinée sous le signe du contraste.
À Conakry, quelques centaines de partisans du “Oui” ont bravé la pluie pour marcher du Palais du peuple au Palais présidentiel, affichant leur soutien à Mamadi Doumbouya avec des t-shirts frappés du slogan « Votons oui pour la Constitution ». Dans la banlieue de Hamdallaye, une fête militante a marqué le lancement officiel de la campagne.
« Quand tu ne respectes pas ton règlement intérieur et la loi, tu ne peux pas participer », a défendu un partisan, justifiant la suspension des principaux partis d’opposition par les autorités.
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Mais tous ne partagent pas cet enthousiasme. Des citoyens expriment leur frustration face à l’exclusion de l’UFDG, du RPG, de l’UFR et du PRP, estimant que le scrutin perd sa légitimité. « Je ne voterai pas si seulement un seul camp peut faire campagne », déclare un habitant de Conakry.
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Le climat reste pour l’instant calme, mais pourrait se tendre vendredi 5 septembre, date annoncée pour une manifestation des Forces vives, qui décideront d’appeler soit à voter « non », soit à boycotter le scrutin.
